REVUE DE PRESSE
OUEST FRANCE 21/03/2018
La ferme équestre Crinières aux vents, animée par l’association l’Arbre voyageur, vient de s’équiper d’un équilève pour faciliter l’accueil des personnes à mobilité réduite.
a testé l’élévateur qui simplifie la mise à cheval. | OUEST-FRANCE
Équilève – Auparavant installée au Gâvre, l’association l’Arbre voyageur accueille, depuis 2005, des personnes en situation de handicap. Depuis son arrivée à Mouais en 2011, la ferme équestre Crinières aux vents a étoffé ses propositions. L’attelage adapté a été complété d’activités d’équitation et d’approche du cheval. « En 2015, la fédération française d’équitation nous a octroyé le label Equihandi mental, puis le label Equihandi moteur en 2017 », précise Sonia Cousineau, présidente de l’Arbre voyageur et monitrice d’équitation spécialisée.
« Établir une relation avec l’animal »
Depuis l’an passé, l’association adhère à la fédération française du sport adapté. « Pour accueillir les personnes en situation de handicap, nous avons dû adapter la sellerie et l’aire de pansage. Nos poneys et nos chevaux ont été éduqués pour répondre aux exigences de ce public. »
À la ferme Crinières aux vents, les personnes handicapées se voient proposer trois activités équestres en fonction de leurs possibilités : l’attelage, l’équitation et l’approche du cheval. « Il y aurait beaucoup de choses à dire en termes d’objectifs et de bienfaits de chaque discipline. Le but n’est pas seulement de monter à cheval mais bien d’établir une relation avec l’animal, explique Sonia Cousineau. L’approche du cheval leur permet de prendre confiance en eux. Certains pourront par la suite s’orienter vers des séances d’équitation. »
Les séances sont encadrées par la monitrice et le personnel accompagnant. « Chacun a son rôle, l’échange est primordial pour permettre à chacun d’évoluer grâce au contact de l’animal et la pratique du sport », poursuit Sonia Cousineau.
Cavaliers handicapés ou valides, tous les adhérents sont impliqués au même titre dans les différents événements organisés par l’association. « Il est important pour nous de créer cette mixité contribuant au vivre ensemble à transmettre aux jeunes générations. Les personnes handicapées amènent une dynamique et favorisent le contact. »
L’association compte actuellement une quarantaine d’adhérents et des bénévoles impliqués qui donnent des coups de main.
L’association a bénéficié du soutien de la Région (3 500 €) et du Département (2 500 €) pour investir dans un équilève. « Il va nous permettre d’améliorer la mise à cheval des personnes ayant un handicap, de faciliter aussi l’accès aux attelages tout en préservant la santé physique des encadrants et de nos chevaux dans le respect de la dignité de chacun. »